Les croyances

  • fabien@free-lab.fr
  • 31 janvier 2019

Notre façon de traverser et d’occuper notre vie est induite par nos croyances, petites idées que l’on pourrait comparer à de tous petits ou alors de bien grands filtres s’interposant entre le monde réel et la perception que l’on en a. Nous fonctionnons à partir de croyances positives, mais également de croyances dites “limitantes”. Les connaitre, renforcer ses croyances positives et circonscrire ses croyances limitantes nous permet de réaliser notre potentiel et de faire évoluer notre vie vers le sens que l’on souhaite lui donner.

Pour illustrer mon propos, voici une liste de croyances (bien évidemment non exhaustive, puisqu’il y a autant de croyances que d’êtres. Mais certaines vous sembleront peut-être de veilles connaissances !)

Commençons par nos jolies croyances positives, qui nous portent tels de doux nuages de liberté, et peuvent se comparer à des qualités que l’on se reconnait : “je suis libre ; je suis loyal ; je suis un bon père ; je suis une bonne amie ; je suis à l’écoute de mon entourage ; je suis fiable ; je sais mettre une bonne ambiance partout où je passe…”

Passons maintenant aux croyances limitantes, qui volent au-dessus de notre esprit, et nous tirent vers le bas, sapant notre confiance et notre estime personnelle : ”je suis d’un naturel anxieux, je prévois toujours des catastrophes. Je suis trop dans l’anticipation, je me gâche mon plaisir. Je me sens incompris. J’aurai toujours beaucoup de mal à trouver une écoute à la hauteur de mes attentes. De toute façon, je n’ai jamais de chance. Je dis toujours le contraire de ce que je voulais dire. Je suis un râleur, c’est à prendre ou à laisser…”

Toutes ces croyances que l’on véhicule sur soi-même ont pris racine dans notre vécu, en premier lieu dans le terreau de la perception que nos parents, nos premiers repères, ont eu de nous, ou à tout le moins dans ce que notre inconscient en a retenu. Puis dans celles des différents cercles affectifs qui ont constitué notre vie : notre famille élargie, nos amis, nos collègues, nos amours…

Elles se sont forgées à coup de petites phrases (réconfortantes ou critiques), à partir de situations de vie. Elles ont toutes eu à moment donné une utilité. En effet, elles ont pu nous servir de base, de point de repère. Notamment en nous octroyant parfois un confort qui nous permettait de ne pas faire la démarche de nous remettre en question, dessinant une sorte de carte immuable de notre monde.

Il est en effet simple de se conformer à la croyance qui nous crie “ Mais non, tu as fait des études pour travailler dans la vente, qu’est-ce qui te fait croire qu’à plus de trente ans tu pourrais te réorienter dans l’artisanat ? Personne dans ta famille n’est dans cette branche et tu sais bien que tu as deux mains gauches !”. Mais plus difficile de la décloisonner, de laisser une voix s’exprimer, et de transformer cette croyance limitante en “Aujourd’hui, je me renseigne clairement sur mes possibilités de reconversion, d’un point de vue technique, mais aussi financier. Voyons de quels outils je dispose .”

Une partie de mon travail de coach en développement personnel est de vous amener, à partir de votre questionnement originel, en examinant l’objectif vers lequel vous voulez vous diriger, à établir, puis à bousculer toutes ces croyances qui vous enferment, ou qui correspondent à une image de vous appartenant au passé.

On peut ainsi établir un parallèle entre le travail de coaching et choisir de se délester de son esprit casanier : le confort du foyer est doux, mais ouvrir la porte à l’aventure permet de se dépasser et d’apprendre sur soi, de redéfinir la vision que l’on porte sur son être. Dépasser ses croyances, positives ou limitantes, c’est s’ouvrir à un nouveau champ des possibles.