La colère : une émotion négative ? Comment le coaching peut vous aider à l’apprivoiser.
La colère est une émotion primaire souvent considérée comme négative. Chacun d’entre nous l’appréhende, mais nous ne l’exprimons pas de la même façon. Cette connotation négative peut s’expliquer par la confusion colère/agressivité. En effet, on réalise souvent un amalgame entre ces deux notions, et pourtant ce n’est pas aussi simple qu’il y parait ! La colère est une émotion, l’agressivité relève de l’ordre de la pulsion et est issue d’un besoin de revendiquer sa puissance. L’agressivité est stérile et nous parle souvent de notre rapport à nous-même, tandis qu’une saine colère est utile à notre survivance symbolique, car elle nous permet de défendre notre intégrité physique et psychique. Manifester sa colère, de manière ponctuelle et justifiée selon le contexte, c’est donc avoir conscience de soi et de ses besoins. C’est également une pulsion vitale, que l’on retrouve notamment chez le nourrisson, pour qui manifester sa colère est indispensable pour faire entendre ses besoins vitaux. C’est lorsqu’elle sort de ce contexte qu’elle devient préjudiciable à notre qualité de vie.
D’autre part, il est une dimension de la colère que l’on ignore souvent : c’est que celle-ci est un signal à notre intention ! Et il convient d’en prendre compte pour justement ne pas se retrouver en proie à de émotions qui nous dépassent car elles n’ont pas été au préalable intégrées et « digérées ». Très peu d’entre nous aiment ressentir de la colère, être totalement engloutis par sa puissance, ou perdre le contrôle de soi-même en public, c’est pourquoi nous ne nous appesantissons pas sur cette émotion. Il nous serait pourtant bien plus profitable de réfléchir à son « pourquoi » et son « comment », plutôt que de la refouler ou de la nier.
De fait, une fois son origine et ses déclencheurs mis en évidence, nous pouvons la dompter et adopter de nouveaux schémas de fonctionnement.
Toutes les émotions de base ont été expérimentées et absorbées au cours de notre enfance. Ainsi, de nombreux adultes sont en capacité de les exprimer d’une manière qui sera validée par leur entourage et la société au sens large. Cependant, pour d’autres, en fonction de divers facteurs (évènements de vie, éducation…) les émotions de l’enfant qu’ils ont été furent plus ou moins niées. On sait aujourd’hui qu’un enfant déconnecté de ses émotions primaires, ne sait pas, une fois devenu adulte, exprimer ses ressentis de manière posée. C’est dans ce cas de figure qu’il ne sera plus en contrôle de ses émotions, et notamment de sa colère.
Une colère envahissante, qui porte préjudice au sujet qui l’éprouve, s’exprimera sur un de ces différents modes, classés selon leur intensité externe :
– La colère enfouie : elle est éprouvée par les sujets qui ne sortent jamais de leurs gonds, tapie au fond d’eux, elle attend son heure.
– La colère intériorisée : le sujet la ressent mais ne sait pas la libérer, l’extérioriser. Cela peut être la cause, ou un facteur aggravant, de maladie d’origine psychosomatiques.
– La colère déviée : le sujet libère sa colère sans difficulté, mais pas en direction du bon destinataire. Il déplace l’objet de sa colère, faisant un transfert. Sa colère ne s’éteint donc jamais.
– La colère démesurée : ici, le sujet est la proie d’une colère profonde, excessive, qui semble vu de l’extérieur être totalement aberrante et disproportionnée dans le contexte donné. Elle peut mener à des actes de violence.
Gérer sa colère, si l’on n’a pu l’apprendre dans son enfance, est un travail de longue haleine qu’il est ardu d’accomplir seul. Le coaching sera un accompagnement salutaire sur le chemin de cet objectif. En effet, à travers une réflexion, des exercices, des mises en situations, je mettrai à votre disposition les outils nécessaires pour :
– Déterminer l’origine de votre colère,
– Cerner ses déclencheurs,
– Vous apprendre à l’exprimer à bon escient,
– Puis à la canaliser de manière qu’elle n’impacte plus votre bien-être et votre relations interpersonnelles