Tant de belles histoires débutent avec la puissance envoûtante d’un conte de fées, d’un lien affectif apparemment sécuritaire, pour finir dans la casse. Celui/celle qui t’intoxique, après t’avoir charmé, t’empoisonne. Lentement, insidieusement.
Et tu n’arrive pas à y croire. Tu penses que tu ne trouveras jamais mieux. Que c’est de ta faute…
Tu t’enfermes dans le doute et le mal-être.
Ces relations laissent des séquelles indéniables et durables, notamment en termes de confiance, estime et amour de soi.
Épargne-toi ça, tu en as le pouvoir !
La qualité des liens que tu entretiens avec ton entourage a un fort impact sur ta santé mentale. Plus ces liens seront épanouissants, bienveillants, doux, plus tu auras de ressources pour vivre ta vie sereinement.
A contrario, si une relation t’interroge, que tu n’oses pas être authentique avec la personne concernée, que tu sors épuisée ou avec un fort (et récurrent) sentiment de dévalorisation de vos échanges; tu es en droit de te questionner, et de voir comment tu souhaites faire évoluer ce lien.
On associe souvent toxicité et relation amoureuse, mais ce schéma peut se reproduire dans tous types de liens (amicaux, familiaux, hiérarchiques…).
Prends soin de toi, tu le mérites
« Il n’existe pas de nuit qui ne voit le jour. » Shakespeare.
Au coeur de mes vacances, je vous envoie plein de belles ondes, ainsi que cette citation doudou !
Depuis quelques mois, ma vie personnelle connaît des remous. Beaucoup de questionnements se sont imposés à moi, j’ai dû repenser mes perspectives, faire focus sur mes valeurs pour tenir le cap.
Encore une fois, j’ai appliqué tout ce que je travaille avec mes clientes : la prise de recul; le saut en dehors de sa zone de confort; l’importance de vivre en toute transparence et authenticité avec soi…
Et surtout la bienveillance avec laquelle il est fondamental de s’entourer, d’autant plus lorsque la vie nous bouscule.
On me demande souvent ce qu’est mon métier, et s’il est utile.
Mon métier passion c’est d’être votre boussole lors de violentes/récurrentes tempêtes intérieures, afin de vous aider à arriver en sécurité au port que vous avez choisi.
Dans toutes mes turbulences, s’il y avait bien un phare qui continuait de luire sans discontinuer, c’était la certitude que oui, j’ai l’incroyable bonheur d’exercer au quotidien un métier qui vous est utile !
Merci à vous Et à très vite pour de nouvelles aventures !
Parce que la notion de « lâcher prise » est parfois trop vague ou mal interprétée, n’hésite pas à réfléchir à ce qu’il signifie pour toi.
De quoi est-il synonyme à tes yeux : un renoncement, une résignation, une forme de laxisme ?
Un but qui te semble hors de portée ?
Une libération, un apaisement ?
S’il rime avec des perceptions négatives ou génère en toi de la frustration, quel est ton frein, pourquoi ne te l’autorises-tu pas ?
As-tu besoin de l’inviter dans ta vie, mais redoutes-tu un saut anxiogène dans l’inconnu ?
En tant que femme, mais également en tant que coach de Femmes, le lâcher prise m’a permis d’envisager une vie pleine de possibles, de remettre l’angoisse à sa juste place (loin,loin,loin…), et de me défaire de combats inutiles qui vampirisaient ma joie de vivre.
Si tu as envie d’apprivoiser cet allié, il y a des clefs, des exercices concrets qui peuvent t’aider : le coaching est là pour ça 😊
Je te souhaite une douce journée ❤
☆ Une séance de coaching émotionnel, c’est quoi ? ☆
C’est :
• Un temps pour vous, qui vous est totalement dédié, dans la plus grande confidentialité.
• Un lieu (virtuel puisque les séances se déroulent par téléphone ou en visio selon votre préférence) de sécurité où vous pouvez déposer vos doutes, vos peurs, vos blessures.
• Une alliance thérapeutique de confiance, de respect, de neutralité. Alliance dans laquelle vous ne serez jamais jugée, culpabilisée, ou encore incitée à faire des choix qui ne sont pas les votres.
• Un espace de liberté et de créativité, qui vous permettra de partir à la recontre de la femme aux multiples facettes que vous avez été, que vous êtes, que vous avez envie d’être.
Vous pourrez y définir votre objectif, l’affiner, puis réfléchir à comment l’atteindre. Pour cela, je dispose de toute une boîte à outils sans cesse agrémentée, car je me forme continuellement depuis 14 ans. D’une écoute active et attentive. Et de nombreux tests, bilans et exercices qui peuvent être réalisés en séance ou entre deux séances.
Mais vous pouvez également décider que vous avez besoin d’un accompagnement au long cours. Par exemple à raison d’une fois par semaine, 1 fois par mois ou tous les 2 mois… Vous pouvez aussi avoir travaillé avec moi un point précis, atteindre un objectif, et me rappeler 2 ans après car vous en avez un nouveau. C’est souple, évolutif, et surtout adapté à vos besoins et envies.
☆ Un coaching, c’est donc un tremplin, une porte ouverte vers un ailleurs qui vous fait envie mais que vous n’osez peut-être pas explorer seule. Une rampe de lancement vers un nouveau départ ☆
Le « lâcher prise » : une thématique qui questionne beaucoup …
… Et à propos de laquelle on me demande régulièrement explications ou astuces.
Quand la vie nous y incite :
Vous est-il possible, à votre rythme, d’accepter pleinement et en toute conscience ce bouleversement, pour être capable de voir plus loin que les désagréments subis ?
Pouvez-vous vous projeter, petit à petit, et voir tous les bienfaits humains, relationnels, émotionnels que ce contexte peut vous apporter ?
Par exemple passer plus de temps à voir grandir vos enfants ; ralentir un rythme effréné qui souvent n’a pas de fin ; avoir le temps de prendre soin de vous ; pouvoir (ne serait-ce que par téléphone) recréer du lien avec ceux que vous aimez ; exercer votre travail d’une manière différente… Peut-être que ces bénéfices (et tant d’autres) vont vous apparaitre très rapidement. Peut-être cela prendra plus de temps. Peu importe, chaque chemin est différent.
En revanche, vous pourrez certainement en tirer des enseignements que vous saurez mettre en place dans votre vie quotidienne lorsque celle-ci aura repris son cours. Pour plus de sérénité, de paix, de bien-être.
L’on est décideur de sa vision du monde :
Voici ce que sont le lâcher prise et ses mécanismes : on ne choisit pas tout ce qui nous arrive, et on ne le comprend pas forcément non plus. On n’est pas toujours capable de lui donner un sens. Mais c’est là, devant nous, cela fait désormais partie de nos vie.
On peut choisir de résister, et don de s’inscrire dans la lutte et d’entretenir son mal-être. Ou l’on peut choisir d’appréhender l’inconnu pour le rendre doucement plus familier et en percevoir toutes les cadeaux et enseignements.
Je vous souhaite une belle journée, prenez soin de vous !
Cette citation m’a toujours semblé un peu facile, voire passe-partout, elle n’a donc pas trouvé d’écho en moi jusqu’ici.
Cependant, aujourd’hui, dans le contexte de la crise sanitaire, humaine, émotionnelle que nous traversons, je perçois enfin son sens.
Que vais-je apprendre de ces jours différents de mon quotidien habituel ? Comment m’adapter sur le plan personnel et professionnel ? Qu’en retiendrai-je ? Et surtout, dans quel état d’esprit ai-je envie et besoin de traverser cette crise ?
Eh bien, je vais danser : cela ne changera rien au niveau mondial, mais pour ma famille, mes proches, mes clients (et avant tout pour moi), cela fera toute la différence !
Je vais donc mettre cet isolement conseillé pour protéger les autres et enrayer la crise à profit pour cultiver mon soleil intérieur et voir le verre plein en toute chose 😉
Mes 4 petits mots rituels n’ont jamais eu autant de sens: « Prenez soin de vous » <3 Et de vos proches, et du reste du monde.
Je vous souhaite une douce soirée !
Je vous présente mes vœux les plus doux pour 2020 !
Je vous souhaite une année riche de bienveillance, d’écoute de soi.
Une année en lien avec l’autre, avec vos envies profondes.
Une année de santé physique, psychologique, émotionnelle.
365 jours d’alignement avec vous-même.
Il y aura des instants plus faciles et évidents que d’autres… Des déceptions et des doutes. Mais il y aura aussi beaucoup de lumière et d’espoir. N’hésitez pas à les rechercher et à les cultiver 🙂
2019 a vu Faustine Pariente Coaching évoluer. En effet, j’ai souhaité être en phase avec mes envies profondes, me challenger. J’aime mettre à votre disposition les outils qui m’ont fait du bien dans ma vie personnelle, et depuis des années, le yoga en est un.
Après des centaines d’heures de formation, j’ai donc décidé de vous proposer des cours de Yin Yoga et de Yoga sur chaise. Pour vous permettre de faciliter l’union corps/esprit. Vous offrir un outil de développement personnel incomparable. Vous aider à apprivoiser les infinies ressources de votre corps, à travers un yoga doux, des techniques de respiration, de la méditation. Depuis plus d’une décennie, la parole est mon outil bien-être principal. 2020 y verra l’adjonction d’un travail corporel.
Je ne pourrais pas terminer mes vœux sans vous exprimer ma gratitude 🙂
Merci à ceux qui suivent ma page, et m’envoient régulièrement des petits messages pour me dire que mes mots les touchent.
Merci à tous mes clients pour leur confiance. Bravo à vous d’oser, de pousser la porte de mon cabinet (ou de composer mon numéro pour mes nombreux clients en coaching à distance ;)). Chaque actions posée pour aller mieux, cicatriser de votre passé, est un cadeau que vous vous offrez !
Merci à ceux qui m’aident à me remettre en question, qui m’inspirent.
Je vous souhaite le meilleur !
Si vous ne vous considérez pas comme un râleur confirmé, vous en comptez certainement un dans votre entourage. Que cela soit le collègue qui voit tout en noir et partage son fardeau. Votre conjoint qui rouspète à tout propos. Votre maman, votre meilleure ami(e) ou vous-même qui êtes en train de me lire…
Nous avons tous un râleur cher à notre cœur. Et nous aimons les taquiner. Nous adorons les pousser dans leurs retranchements. Ou, au contraire, nous ne les supportons plus dans notre quotidien.
Quantités de méthodes pour arrêter de râler voient le jour et ont certainement de beaux jours devant elles. Mais en réalité, doit-on évincer celui que l’on considère comme bloqué dans un schéma répétitif ? Ne peut-on pas s’en inspirer ? Au risque de détonner dans la mouvance actuelle, je préconise la seconde option ! Voici pourquoi :
• Avant toute chose, ne perdons pas de vue que le râleur est un communiquant. Il est certain que sa manière de faire passer son message peut agacer et le desservir. Mais s’il apprend à se tempérer, il a de grande chance d’être entendu. Et cela, c’est bon pour son moral ! En effet, la communication est une des clefs d’une vie harmonieuse et épanouie. Se faire entendre permet tout bonnement de se sentir exister.
• D’autre part, le râleur est fortement resté connecté à son enfant intérieur. Souvent dans l’immédiateté, il emploie des termes relevant du champ lexical de l’enfance : « ronchonner », « rouspéter », « pester », « bouder » … Hors, un adulte qui fonctionne bien, malgré des failles, est un adulte qui est toujours en lien avec l’enfant qu’il était. Ainsi, si le râler est votre sport favori, pas de panique : vous allez bien ! Vous êtes authentique et en phase avec vos besoins.
• Enfin, le râleur, par l’expression de ses récriminations, est en fait une grande source de propositions. En pointant du doigt tout ce qui laisse à désirer, il est un moteur d’optimisation. Au même titre qu’un collaborateur perfectionniste, il peut vous agacer mais il apporte beaucoup de stimulation au sein d’une équipe. Il convient simplement d’arriver à le canaliser, tout en prenant en compte son message originel. Enfouie sous la plainte se trouve de l’or : ne le laissez pas bouder dans son coin.
Alors, amis râleurs, on vous aime !
Améliorer votre communication et prendre en compte le ressenti de votre entourage vous sera bénéfique. Mais souvenez-vous que vous êtes sur le bon chemin pour accéder à toujours plus de bien-être et d’épanouissement ! Vous êtes un diamant brut qui attend de révéler tout son éclat.
Pour fêter l’été, et dans la continuité de mon envie de démocratiser le coaching en facilitant la démarche thérapeutique, voici mes deux nouvelles initiatives :
Réservation indispensable au 07 86 14 45 01, séance individuelle d’une heure. 6 dates ouvertes à la réservation. Le coaching peut avoir lieu en cabinet à Mérignac, ou partout en France par téléphone.
Réservation indispensable au 07 86 14 45 01, séance individuelle d’une heure. 6 dates ouvertes à la réservation. Le coaching peut avoir lieu en cabinet à Mérignac, ou partout en France par téléphone.
Je vous souhaite un doux été !
Votre couple, c’est une belle histoire, c’est votre refuge, votre force. Mais il est aussi le nid de nombreuses interrogations et ajustements. Votre couple, vous le connaissez, mais savez-vous exactement où vous en êtes ? Pour faire un point, voici décrit pour vous les trois phases de la vie d’un couple :
La première phase du couple est la phase de fusion, 1 + 1 = 1.
C’est une phase magnifique. Une phase d’oubli de soi, où l’on se dirige vers quelque chose de plus grand que notre personne et que notre horizon habituel.
Beaucoup de couples souhaiteraient la voir perdurer à jamais, tant elle semble donner un sens à la vie. Elle permet en effet d’occulter le quotidien et ses tracas. Pour certains, elle permet également de s’oublier, ce qui est très précieux quand on ne va pas bien. Elle symbolise à merveille les pulsions de vie et procure une vitalité extraordinaire aux membres de la dyade.
De nombreux couples n’arrivent pas à passer cette phase tant elle est addictive. Ainsi, au moindre signe qu’elle s’essouffle, ils se détournent de manière inconsciente de leur partenaire.
Si le couple arrive à la dépasser sans nostalgie, il rentre alors dans la deuxième phase dite d’individualisation, 1+1=2.
Chacun des partenaires redevient un et identifie les limites de son partenaire. C’est ici que les mots « la passion rend aveugle, mais l’amour lui rend la vue » prennent tout leur sens.
Cette seconde phase correspond à un véritable travail relationnel coopératif entre les partenaires de vie. Si au cours de la première phase, l’accent est souvent mis sur les similitudes, ici on parle et on compose avec la différenciation. C’est également au cours de cette phase que le passé refait surface. Et avec elle nos blessures émotionnelles, nos quêtes inassouvies, nos schémas limitants.
Après s’être totalement occulté dans la passion amoureuse, la réalité revient en force, charriant avec elle la désillusion. Car nous comprenons que si nous avions cru inconsciemment que notre partenaire allait « réparer » tout ce qui dysfonctionne dans notre vie, ce n’était qu’une chimère, et que ce n’est pas sa fonction.
Ici, nous sommes mis face à notre réalité, à nos attentes, à nos contradictions. Cette confrontation avec soi-même peut-être très douloureuse. Nombreux sont ceux qui sont incapables de faire face à cette réalité. Ils préfèrent arguer que le conjoint ne leur convient pas et se dirigent vers la séparation. Ils évitent ainsi de travailler sur eux-mêmes.
Si cette seconde phase est traversée de manière harmonieuse, elle peut laisser place à la troisième phase dite 1 + 1 = 3 : mon individualité et la tienne forment l’entité « couple ». La reconnaissance de l’autonomie de chacun s’y fait sans heurts. L’on devient conscient que l’on souhaite construire quelque chose de durable en se respectant soi et en respectant l’autre, même si ce n’est pas toujours évident au quotidien.
Si cet article vous a intéressé, n’hésitez pas à vous joindre à nous le vendredi 10 mai à 20h00, pour l’atelier « Je prends soin de mon Couple » (vous trouverez toutes les informations relatives audit atelier dans l’onglet « évènements » de ce site).
Prenez soin de vous !
Qui sont les perfectionnistes ? Des gens tout à fait ordinaires, qui aiment la vie, ont une multitude d’envies. Et qui partagent cette caractéristique : l’envie de faire toujours plus, mieux, sans défaut, tout en tirant rarement satisfaction de leurs actions tant leur curseur d’exigence est élevé.
Lorsque l’on présente une personnalité perfectionniste, on est un idéaliste qui honnit le tryptique « défaut », « défaillance », « échec ». On éprouve, de manière plus ou moins consciente et assumée, un grand besoin de contrôle.
On est un grand adepte de la performance, possédant un sens développé du détail et une grande rigueur, généralement fiable. Cela fait donc de ce type de personnalités des éléments fort appréciés par leur hiérarchie et nombres de leurs collaborateurs dans leur sphère professionnelle. Lorsque l’on s’inscrit dans une quête de perfection, c’est très souvent (même si en psychologie, chaque personnalité est unique, un univers à part entière) pour répondre aux attentes réelles ou supposées des autres, attentes que l’on a bien souvent intégrées dans son enfance. On cherche à satisfaire notre entourage en étant irréprochable, et donc en n’étant loin de soi-même, en une version sublimisée de ce qu’on pense qu’ils recherchent. On vit sa vie par procuration. C’est pourquoi, viser la perfection est plus décourageant qu’autre chose.
Cependant, au plus profond de lui, le perfectionniste le sait parfaitement : la perfection est un pur mythe.
Ce qui prime avant tout si on souhaite être en accord avec soi-même et donc épanoui, c’est la satisfaction personnelle. Celle-ci s’obtient par l’aboutissement de nos actions en utilisant nos forces, et non à se pliant à des exigences illimitées et toujours démultipliées. En effet, si la recherche de la perfection incite à se dépasser, et est donc un puissant stimulant, le revers de la médaille peut se révéler très élevé.
En premier lieu, le perfectionniste profite fort rarement de l’instant présent, puisqu’il s’inscrit par essence dans l’anticipation. Ou alors cette satisfaction du devoir accompli sera de courte durée, dès lors qu’un nouvel objectif se profilera, et avec lui de nombreuses montagnes à déplacer, qui mobiliseront son attention et son énergie. Le perfectionniste est donc rarement au repos, que celui-ci soit d’ordre physique, mental, émotionnel. Et donc, il joue dangereusement avec ses limites physiologiques (fatigue, surmenage) et mentales (stress, insatisfaction chronique, relations interpersonnelles compliquées …)
D’autre part, il est plus exposé qu’un autre type de la personnalité à la maladie professionnelle du siècle : le burn out. En effet, la perfection ne rimant pas avec nuances, écoute de soi, limites, le danger rode! Cette maladie professionnelle a été décrite en premier lieu dans les années 1980 par H.J. Freudenberger, psychologue américain. C’est un syndrome d’épuisement professionnel, provoqué par un stress lourd, qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l’activité professionnelle, et un sentiment d’échec et d’incompétence dans le travail. Le salarié ne parvient plus à faire face aux exigences de son environnement professionnel : il voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner. Les perfectionnistes y sont prédisposés du fait de leur tendance à surréagir au stress lourd. C’est une maladie silencieuse, encore trop peu connue, mal décelée par le sujet en souffrance et par les dirigeants, qui est à prendre au sérieux.
Pour sortir de cette quête effrénée et douloureuse, la personne présentant une personnalité perfectionniste peut dans un premier temps se poser avec profit ces deux questions, pour débuter son introspection :
– De quoi ai-je peur ? Rechercher la perfection en tant que cadre, que réassurance, c’est avant tout avoir peur de voir le monde tel qu’il est, de se décevoir dans sa réalité.
– Qui est-ce que je souhaite contenter ? Un parent, une attente réelle, une attente supposée …
– Qui suis-je ? le perfectionniste, à confiner sa vie selon son curseur d’exigence très élevé, passe à côté de lui-même. S’il apprenait enfin à se connaitre dans sa propre authenticité, sa peur reculerait. Sa vie et toutes les pièces du puzzle s’organiseraient enfin, sans plus de pression, ni peur de décevoir ou de ne pas être à la hauteur.
Si ce questionnement vous est trop douloureux, ou que vous rencontrez des résistances, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel qualifié de la relation d’aide pour vous accompagner en posant un cadre sécurisant.
L’Hypnose est un état modifié de conscience, dont la pratique est aussi ancienne que le fait de communiquer (les Sumériens pratiquaient déjà l’accompagnement par la parole il y a 4000 ans), qui nous est bien plus familier que ce que l’on peut croire. En effet, c’est un état propre à l’être humain, que nous expérimentons plusieurs fois par jour, à chaque fois que l’on est pleinement absorbé par ce que nous vivons (rêverie, absorption complète dans un film ou livre).
C’est un biais thérapeutique que l’on peut utiliser simplement pour se relaxer, mais aussi pour entamer ou poursuivre un processus de développement personnel. Plusieurs courants existent : Classique, Ericksonienne, Humaniste, Nouvelle Hypnose…
J’axe ma pratique autour de l’Hypnose Ericksonienne, douce et totalement respectueuse de l’écologie de la personne qui souhaite se lancer dans cette démarche.
Comment se déroule une séance ?
Très simplement ! Pas de magie, ou de mystère : nous discuterons d’abord du motif de votre venue, puis établirons de manière claire votre objectif. En fonction de ces deux paramètres essentiels, je choisirai le protocole le plus adapté pour répondre à votre besoin. Ensuite, je procéderai à la phase d’induction (l’entrée en état modifié de conscience), nous laisserons se dérouler le protocole, puis je vous raccompagnerai jusqu’à votre état de conscience ordinaire.
Comment agit l’hypnose ?
Comme tout procédé thérapeutique, ce n’est pas elle qui agit, mais vous! Vous êtes la clef de votre mieux-être : l’hypnose est un formidable biais pour laisser votre inconscient, qui sait parfaitement ce qui vous convient et connait les belles ressources que vous possédez pour mettre fin à une problématique, aux commandes. En vous guidant vers un état modifié de conscience, je vous aide à lever les barrières qui vous limitent, vous empêchant de vous réaliser.
Sur quelle problématique est-elle efficace ?
Ce que n’est pas l’Hypnose…
L’Hypnose est avant tout un formidable outil de travail pour vous accompagner sur le chemin de votre mieux-être!
La sophrologie est une thérapie holistique (qui prend en compte la globalité du sujet) et une technique psychocorporelle. Elle est née en 1960, suite aux travaux d’un médecin neuropsychiatre nommé Alfonso Caycedo. D’abord réservé aux soignants, son usage s’est peu à peu ouvert à des applications plus vastes, et est aujourd’hui répandu dans de nombreux domaines (scolaire, médical, sportif…) à titre préventif et éducatif.
C’est une méthode composée de plusieurs techniques de relaxation, une thérapie de gestion du stress (et non d’élimination car le stress est également vecteur de positif) qui permet d’harmoniser physiquement et mentalement sa vie. Le sophrologue transmet à son client (que l’on appelle pratiquant) un savoir que celui-ci appliquera sur lui en tant que moyen de prévention pour trouver en soi des ressources pour répondre à sa problématique : acceptation de ses émotions, lâcher prise, lutte contre l’anxiété… Elle a pour but d’amener le sujet à améliorer son bien-être par l’ancrage dans l’instant présent, ceci afin d’envisager son futur sereinement.
En sophrologie, on est totalement acteur de son comportement, car si l’on est en état de détente profonde on est également pleinement conscient de soi et de son environnement. On s’inscrit dans une alliance thérapeutique avec son thérapeute, un véritable contrat de confiance. Les séances durent une heure, sont bien évidemment confidentielles, et suivent un protocole bien établi répondant à une problématique ciblée définie lors de la première séance.
Appartenant aux thérapies brèves, la sophrologie n’a pas pour propos de s’étaler sur des années. En effet, un protocole complet inclus une dizaine de séances pour répondre efficacement et durablement à la problématique initiale. Le recours à la sophrologie, hors contre-indication (épilepsie, bradycardie, psychoses délirantes) est complètement sans danger. En effet, elle est notamment indiquée dans l’accompagnement de la femme enceinte, la préparation à l’accouchement, le suivi d’enfant dès 3 ans et des personnes vieillissantes. Il est évident qu’une consultation ne saurait remplacer un avis médical, et le rôle du sophrologue n’est pas de se substituer à un médecin généraliste, un spécialiste ou un psychiatre.
Voici une liste non exhaustive de ses champs d’action:
– Accompagnement thérapeutique :
– Accompagnement des troubles de la sexualité :
– Accompagnement des maladies d’ordre psychosomatique :
– Accompagnement des troubles gynécologiques :
– Accompagnement pédagogique
Nous sommes tous en contact, de manière plus ou moins vivace, avec l’enfant que nous avons été. Nous avons tous gardé quelque chose de lui.
Pour certains d’entre nous, ce sont des instants précieux, des caractéristiques extrêmement positives, telle qu’être arrivé à garder vivante l’étincelle de l’innocence. Avoir su conserver un regard qui s’émerveille de tout, ou bien être en capacité de s’ancrer dans l’instant présent. Se révéler entier dans sa spontanéité.
Celui qui est en paix avec l’enfant qu’il a été peut également continuer à cultiver sa curiosité, savoir faire confiance et demander de l’aide lorsqu’il a peur. Parler de ce qui compte, comme des petits riens. Ou encore aller vers l’autre sans a priori.
L’enfant qui existe à l’intérieur de vous a beaucoup de choses à apprendre à l’adulte que vous êtes devenu par la force du passage du temps.
En effet, cet enfant a toutes les clefs pour vous permettre de vivre légèrement, ici et maintenant.
Il connaît tous les secrets du lâcher prise, et sait s’autoriser à être simplement lui-même, ignorant de ce fait les complications causées par les affres du doute.
Cependant, si vous sentez que votre enfant intérieur a été blessé, incompris ou n’a pas été suffisamment écouté; que vous ne pensez pas avoir conservé quoi que ce soit de positif de votre enfance, n‘ayez crainte. Car l’adulte que vous êtes aujourd’hui possède toutes les ressources nécessaires pour prendre soin de lui.
C’est pourquoi, il ne faut plus avoir peur d’entamer un travail de guérison: n’hésitez pas à faire coexister dans chaque instant de votre quotidien l’enfant que vous étiez et l’adulte que vous êtes. Leur alliance vous permettra au contraire de déployer vos ailes.Elle vous permettra également d’accéder à un nouveau stade de votre vie, celui où vous croirez en vous.
Où vous vous autoriserez enfin à vous faire pleinement confiance.
Ecouter son enfant intérieur dans le but de l’aider à guérir de son passé, c’est s’offrir la plus belle chance d’être heureux dans votre présent, de larguer les ancres qui vous retiennent encore dans des rivages qui sont anxiogènes.
C’est se sentir désormais assez sécure pour tenter une action, et voyant qu’elle ne donne pas les fruits escomptés, recommencer sereinement. Sans peurs et sans reproches. Sans autocritique disproportionnée.
C’est être apte à partir en guerre contre ses croyances limitantes, en étant conscient que ce sont elles qui nous empêchent d’avancer, et que nous sommes la main qui les nourrit, la source qui les abreuve. Consoler son enfant intérieur, c’est déployer ses ailes d’adulte, ici et maintenant, pour faire de la vie « sa » vie, et non pas une existence à peine effleurée, dictée par les attentes réelles ou supposées de votre entourage. Sans plus se cacher ou s’enfermer dans ce que l’on croit être son destin.
Apaiser son enfant intérieur, c’est devenir le meilleur allié dont on pourrait rêver, le chef d’orchestre de sa symphonie personnelle. C’est montre au monde tous vos possibles.
Parler n’est pas chose aisée. Il existe plusieurs facteurs qui peuvent expliquer notre difficulté à communiquer sereinement, notamment sur les thématiques qui sont porteuses d’émotions.
Le premier est que nous sommes justement trop souvent coupés de nos émotions.
Dès notre prime enfance, on nous apprend en effet à les maintenir à distance, voire à les refouler. Ainsi, beaucoup d’adulte les confondent ou n’arrivent pas à percevoir ce qu’elles tentent de faire remonter à la surface. Ils préfèrent donc les passer sous silence, car ils se sentent impuissant face à elles.
D’autre part, parler nécessite de dépasser notre peur de l’inconnu.
De fait, cela demande du courage, car l’on ne peut être certain de la manière dont notre message sera perçu ni de son impact.
Enfin, l’être humain à tendance à généraliser, et à retenir fortement les expériences négatives. S’il a donc intériorisé plusieurs fois le ressenti que communiquer lui avait été inutile ou contre-productif, il va établir un lien de cause à effet, qu’il ne remettra plus en question. Et ainsi naitra une croyante limitante ! Voici ce qu’il pensera désormais avant toute tentative de communication : » Pourquoi faire un effort, si une fois encore je parle dans le vide ? Je perds mon temps ».
Alors souvent, on renonce, et on accumule les pierres à l’intérieur, et l’on tombe de plus en plus en souffrance.
Parler n’est jamais une perte de temps, car si vous ne pouvez être certain que l’expression de vos émotions, de vos besoins, de vos ressentis, va être entendu et suivi d’effet, vous pouvez être sûr que vous en serez libéré.
Nous ne contrôlons pas nos interlocuteurs, nous ne sommes pas responsables de la manière dont ils interprètent nos mots, mais nous sommes responsables de nos choix.
Choisir de se taire, de se murer dans le silence à s’en faire mal, ne peut pas vous aider à guérir de vos traumas, à dépasser vos blocages.
Parler n’est jamais évident, mais se taire est la réelle punition.
Soyez plus fort que le silence.
Comment allez-vous prendre soin de vous aujourd’hui?
En savourant chaque petit moment de plaisir de votre journée? En étant attentif et réceptif à ce/ceux qui vous entourent? En recherchant la compagnie d’êtres chers ? En prenant du temps pour vous, simplement pour faire une activité agréable?
En réfléchissant à la manière de dépasser ce qui vous blesse, pour enfin vous inscrire dans un présent plus harmonieux? En agissant et non en réagissant? En étant le créateur de vos instants de bonheur, et non plus en attendant qu’il vienne frapper à votre porte?
En abandonnant vos schémas négatifs, et en ligotant une bonne fois pour toute votre critique intérieur?
Il y a mille et une manières de prendre soin de vous, et chaque journée sera différente de ce point de vue, selon vos besoins du moment. L’essentiel est d’être en lien avec vous-même, d’être attentif à vos ressentis, et de les accueillir avec bienveillance. L’essentiel est de vous vouloir du bien, d’avoir envie de vous donner les moyens de vivre de belles choses.
N’oubliez pas que vous êtes le chef d’orchestre de votre harmonie, et qu’avant de trouver le bonheur à l’extérieur, vous devez le faire éclore en vous-même.
Pour cela, il est important de réfléchir à ce qu’il est à vos yeux et comment être son générateur. Et en premier lieu, vous devez arrêter de vous censurer pour vous autoriser à le vivre ! Soyez doux envers vous-même : vous avez le droit d’hésiter, de douter, de reculer. Cela ne fait pas de vous quelqu’un qui échoue, bien au contraire : cela fait de vous quelqu’un qui construit son chemin vers le bonheur.
En psychologie, on définit l’estime de soi comme l’opinion émotionnelle qu’une personne a d’elle-même, un sentiment qui valorise l’ensemble des traits physiques, mentaux et spirituels formant sa personnalité. Cette opinion va bien au-delà de la rationalisation et de la logique. Ces trois petits mots tellement innocents prennent pourtant une bien grande place dans l’espace mental, le bien-être et la qualité de vie de tout être humain, et si elle vient à nous faire défaut, les difficultés s’annoncent.
En effet, qui n’a jamais été la proie de ce ressenti extrêmement pénible, lorsque l’on se perçoit comme « insuffisant » ? Pas assez compétent, pas à la hauteur, en incapacité… Que cela soit dans notre vie amoureuse, aux yeux d’une personne qui compte, dans notre sphère professionnelle, lorsque nous tentons de mener un projet à terme, nous pouvons tous expérimenter cette désagréable impression. Si cet état de fait est difficile à accepter, il est complétement naturel de l’éprouver de manière très ponctuelle, et ceci n’impactera que fort brièvement notre bien-être.
En revanche, lorsque cette impression se révèle être un vieux compagnon de route, qu’elle a envahi insidieusement plusieurs domaines de notre vie, ou encore qu’elle nous semble nous définir et nous limite à nos propres yeux, nous sommes face à une problématique bien spécifique, invalidante et néfaste à notre épanouissement : notre estime personnelle est carencée.
Il existe bien évidemment différentes carences, qui vont de la défaillance légère à la dégradation profonde de cette base de notre personnalité. Aucune généralisation n’est donc possible, et rappelons que dans le domaine de la psychologie, tout est question de prédispositions personnelles mais aussi de contextes.
Cependant, s’il y a un dénominateur commun chez toutes les personnes expérimentant cette problématique, c’est qu’elles ne se rendent pas forcément compte de leur souffrance, ou à tout le moins ont du mal à en définir l’origine, ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord, dans notre culture, une estime de soi équilibrée est souvent confondue avec un égo démesuré, et au lieu d’être valorisée, elle est raillée ou pointée du doigt, ce qui est fort regrettable. Ensuite, lorsque l’on est habitué à vivre au quotidien avec cette carence, on met en place des stratégies pour l’occulter et compenser. On se construit en niant cette faille. Partant de là, elle peut s’amplifier, prospérer, se ramifier. C’est ainsi que le manque d’estime devient un questionnement à tiroirs, se répercutant avec d’autant plus de force sur notre qualité de vie.
Une défaillance de l’estime de soi complique singulièrement la vie du sujet qui l’éprouve. Voici une liste non exhaustive, et qui ne s’applique bien évidemment pas à toutes les personnes souffrant de ce déficit :
– Difficultés à exprimer ses besoins
– Difficultés à trouver sa juste place
– Rapport faussé à son image
– Tisser des liens de confiance, authentiques avec autrui est souvent pénible
– Le lâcher-prise est généralement inconnu
– Un choix inadapté et récurrent de partenaires amoureux est fréquent
– Le sujet ressentira de la frustration, celle-ci engendrant à terme de l’agressivité ou un repli sur soi, dégradant ses relations interpersonnelles
– Eprouver de la satisfaction est rare, car un sujet à l’estime défaillent minore toutes ses réussites, ne retenant le plus souvent que les expériences négatives.
Le coaching est un temps privilégié pour explorer une problématique en lien avec une carence d’estime. En effet, vous aurez toute l’attention d’un professionnel formé à une écoute active, neutre, et disposant d’outils aptes à vous aider à vous reconnecter à un potentiel délaissé, oublié, négligé. Nous sommes tous capable de restaurer notre estime, il n’y a aucune fatalité !
Je compare souvent les effets d’un coaching de qualité à celle d’une bonne paire de lunettes adaptées à la vision d’une personne qui ressentait une gêne, mais laissait la question en suspens. Une fois déterminé ce qui bloque, on peut créer ces lunettes, et s’y habituer petit à petit. Votre regard en sera transformé. Votre vision du monde va évoluer, mais avant tout, c’est votre image personnelle qui va se transformer. Comparons la carence d’estime à une myopie : avec une correction adaptée, vous allez de nouveau vous apprécier et aussi jouir du monde qui vous entoure, votre quotidien s’en trouvera facilité.
La décision d’entreprendre un coaching demande réflexion. Mais cela sera toujours à votre bénéfice. Si vous vous reconnaissez dans les quelques lignes de cet article, vous pouvez, pour commencer votre parcours, étudier cette petite phrase, d’un auteur anonyme. Une fois que vous l’aurez mémorisé avec votre tête, retenez-la avec votre cœur : « Tu es assez. Et tu l’as toujours été ».
Les thérapies dites « brèves » visent à atténuer le symptôme qui est à l’origine de la consultation sur une durée relativement courte. Elles sont davantage orientées sur la recherche d’un soulagement immédiat, donc des solutions concrètes. Le « pourquoi » et ses causes, est plutôt l’apanage des thérapies classiques, telle la psychanalyse ou un suivi proposé par un psychologue clinicien. Je vous propose dans cet article un petit tour d’horizon de ces différentes familles de thérapies, basé sur mes connaissances et l’expérience que j’ai pu en faire.
Dans la grande famille des thérapies brèves, on rencontre notamment l’hypnose Ericksonienne, dont je choisis de vous parler en premier, pour la simple raison que j’ai eu l’occasion de l’étudier au cours de mon cursus. Elle est chère à mon cœur pour son efficacité et sa richesse. Selon son fondateur, Milton Erickson, l’inconscient est une puissance bienveillante avec laquelle l’état hypnotique doit permettre de coopérer. Il est capable de mobiliser les ressources intérieures de l’être humain, qui sont susceptibles de le guider vers les changements désirés. Conscient et inconscient dansent ensemble, œuvrant à la résolution du problème. Son approche empathique et métaphorique est d’une grande douceur, nombre de patients attestent de ses effets rapides et durables.
Second membre de cette belle famille, qui connait depuis quelques années un grand engouement : la PNL. La Programmation Neuro – Linguistique est un ensemble de techniques de communication ayant pour objet de développer les capacités mentales d’une personne, lui procurant la capacité de faire face à une source de stress ou encore de gérer une situation problématique. C’est une vaste boite à outils, qui permet d’acquérir des techniques très concrètes, en s’appuyant également sur les ressources dont dispose notre inconscient. J’ai eu l’occasion d’effectuer un stage où diverses de ces techniques nous furent exposées. J’ai été particulièrement réceptive à celle de l’ancrage. Il s’agissait de stimuler un point de son corps tout en y associant fortement un ressenti de bien-être. En cas de gêne ou de stress, nous nous entrainions à réactiver ce point, libérant cette sensation de positivité absolue, pour nous en extraire et nous apaiser. Une sorte de doudou psychologique !
Les thérapies corporelles en font également partie, qui proposent de modifier la relation que l’individu a avec lui-même en travaillant sur son corps. La sophrologie en est le parfait exemple. N’y étant pas moi-même formée en profondeur, je peux cependant vous parler des quelques séances que j’ai eu l’occasion de faire, et qui m’ont appris à travailler ma respiration de manière à m’immerger dans un cocon de plénitude et de paix. Cette méthode m’a été utile en cas de stress, ou lors de forts désagréments physiques.
Autre thérapie brève, L’EMDR, qui repose sur le postulat suivant : les blessures psychologiques importantes laissent une trace dans le cerveau. En réalisant toute une série de mouvements oculaires, il est donc possible d’avoir un impact sur ce dernier et d’estomper ces blessures. Pour l’avoir testé personnellement, ainsi qu’après avoir eu plusieurs retours sur cette thérapie, je ne peux que m’incliner devant son efficacité. Des traumatismes profondément ancrés peuvent petit à petit être libérés de toute la charge émotionnelle négative qu’ils nous ont fait éprouver. L’EMDR peut donc être apparentée à une désensibilisation. Sa rapidité et son intensité font que les séances, et l’après séance, peuvent être plus ou moins bien vécus, mais sa portée thérapeutique n’est plus à démontrer.
Enfin, voici venu le temps de vous présenter le fer de lance des thérapie brèves, qui est certainement la plus connue du grand public, la plus « cinégénique » (pardonnez-moi ce néologisme, il s’est imposé à mon esprit !) : les thérapies comportementales et cognitives. Les TCC, pour les intimes, se veulent plus proches d’une science dure que d’une science humaine, avec des résultat mesurables et quantifiables. Elles préconisent l’apprentissage de comportements inédits et l’acquisition de nouvelles manières de penser afin de régler le problème d’une personne. En se basant sur des exercices pratiques centrés sur ses symptômes, le thérapeute va intervenir sur des processus mentaux, conscients ou non, considérés comme l’origine des désagréments ressentis. Une des techniques la plus employée au cours de ces thérapie est celle de l’exposition, surtout dans les cas de phobies : on met une personne qui y est sujette au contact de celle-ci par paliers bien définis, sur plusieurs séances, et l’on observe ses réactions. Tout d’abord on lui présente l’idée de cette exposition, puis on lui montre une photographie de la situation/ de l’objet redouté. On l’y expose très peu de temps, puis de plus en plus. On lui demande de le faire dans son quotidien, accompagné, puis seul… On peut faire le parallèle avec la désensibilisation qui résulte de l’EMDR.
Intéressons-nous maintenant à la famille des thérapies classiques, ou longues.
La plus connue est la psychanalyse, qui véhicule moults images et clichés. Cette exploration en profondeur de la vie psychique consciente mais surtout inconsciente est née avec Freud, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, connait toujours de nouveaux apports fondamentaux. Son propos est de mettre au jour les conflits, les remous intérieurs, les mécanismes cachés de l’inconscient qui régissent une personne. Ses matériaux d’études sont l’analyse des rêves, des lapsus, des actes manqués, les associations d’idées… Une grande partie du travail se joue sur le transfert qui va se faire du patient à l’analyste. Ces quelques mots ne font que vous présenter fort succinctement tout ce qu’est et ce que peut apporter une psychanalyse : je pense qu’un article entier ne pourrait faire le tour de cette discipline merveilleuse, et riche d’enseignements.
Enfin, on ne pas peut pas oublier la thérapie la plus classique que l’on puisse rencontrer de nos jours, celle proposée par les psychologues cliniciens. Il s’agit, lors d’entretiens en face à face, d’accompagner une personne sur le chemin qui la mènera à la cessation de ses souffrances psychiques. Dans cette optique, le psychologue tente d’isoler et de comprendre les symptômes qui l’empêchent d’être épanouie, et de quelles angoisses elles tentent de le protéger. Comme dans la psychanalyse, tout se passe par la parole. Un psychologue peut tout à fait recourir à certaines techniques des thérapies brèves.
Après ce bref tour d’horizon, permettons-nous de « comparer » les mérites de ces deux familles.
On ne peut nier que dans certains cas, les thérapies brèves sont une réponse appropriée pour une personne qui ne souhaite pas se lancer dans un travail introspectif de longue haleine, ou rétive devant les clichés véhiculés par les thérapies plus classiques (divan, coût prohibitif, mutisme du thérapeute, durée exponentielle…). Elles sont particulièrement indiquées, selon moi, dans les cas de troubles relationnel, stress, anxiété légère, stress post traumatique et ou encore pour un sujet souffrant de troubles obsessionnels compulsifs ayant besoin d’un soulagement rapide.
Néanmoins, il est nécessaire de nuancer : en fonction de la problématique rencontrée par une personne, elles seront plus utiles en complément d’une thérapie classique qu’en tant que fin en soi.
En effet, si l’on ne considère pas une personne dans sa globalité, que l’on la morcelle pour s’intéresser uniquement à son symptôme ou à un évènement traumatique qui a marqué sa vie, on ne peut la soigner efficacement, et surtout durablement. Je fais souvent le parallèle avec un anti-douleur : oui, il est efficace, et présente une réelle utilité bienfaisante ! Mais une douleur dont on ne connait pas la cause ne sera pas réellement soignée, simplement occultée temporairement. Et si elle était l’expression d’une pathologie sévère, elle ne sera pas une réponse curative suffisante.
De plus, si on ne peut contester que l’obtention de résultats rapides lors d’une thérapie brève, surtout avec une problématique envahissante comme peut l’être le Trouble Obsessionnel Compulsif, est toujours encourageante et incite le patient à aller de l’avant, trop de rapidité peut cacher un déplacement du symptôme, et non une réelle amélioration à long terme de sa problématique. Ainsi, si le soulagement rapide de la personne est capital, notamment en cas d’attaque de panique ou de stress post traumatique, il convient de comprendre pourquoi elle est en demande. Un symptôme peut être levé rapidement, nous possédons de nos jours les nombreuses techniques efficaces exposées précédemment. Mais nous devons être conscient qu’en psychologie, l’humain est ainsi fait que souvent (pour ne pas dire tout le temps), l’arbre cache la forêt.
Ainsi, en thérapie comme en coaching, l’analyste/le coach doit affiner la demande du patient, l’accompagner dans son cheminement, pour qu’il voit plus loin, et surtout qu’il creuse plus profondément en lui. Il est évident que cette démarche ne peut être accomplie que si le sujet est en demande.
Alors ? Que faire ? Qui croire ? Vers quelle thérapie se tourner ?
Pour toutes leurs grandes qualités, je m’incline devant la réelle efficacité des thérapies brèves, et n’hésiterai jamais à intégrer certains des excellents outils qu’elles proposent au parcours que je proposerai à un client. Notamment pour un coaching, ou dans des exercices pratiques lors d’une thérapie de couple. Cependant, si un de mes clients présente une pathologie caractérisée, ou que mes compétences ne peuvent répondre à sa problématique, je n’hésiterai pas non plus à lui recommander un confrère psychologue clinicien, ou psychanalyste, qui l’aidera, si tel est son souhait, à chercher en profondeur les causes de son mal-être.
Le coach en développement personnel est un accompagnateur sur le chemin de votre vie. En effet, son rôle est de vous épauler au long de votre parcours, avec pour objectif de débloquer une situation qui vous pose problème, en vous permettant de trouver en vous les ressources pour avancer.
Le coaching est donc un temps pour vous ! Il vous permettra de vous relier à vos aspirations profondes. C’est un lieu où vous pourrez parler de vous-même et de vos préoccupations les plus intimes en toute objectivité, ceci dans une relation de confiance et de confidentialité tissée avec votre coach. C’est un processus où votre coach sera centré uniquement sur vous et votre réussite, selon la définition que vous accordez à ce concept.
Les éléments clefs d’un coaching efficace sont l’échange dans une relation de confiance, un cadre éthique sécurisé par le respect de règles déontologiques bien définies, la confidentialité desdits échanges. Le coaching est intrinsèquement limité dans le temps, puisqu’il vise à l’autonomie de la personne accompagnée. Il s’effectue sous forme d’entretiens, en face à face, mais peut également se dérouler avec l’aide de nouveaux outils, tels que le téléphone ou la visioconférence, selon vos préférences ou votre éloignement géographique.
Faire appel à un coach n’est pas encore une démarche complètement naturelle en France, contrairement aux pays anglo-saxons, ou recourir à ses services est très commun. Cependant, tout le monde peut le faire avec bénéfice , aussi bien un particulier qu’une entreprise. Voici quelques exemples de son domaine d’action (cette liste étant bien évidemment non exhaustive) :
Comment se déroule notre première séance ? Elle est avant tout consacrée à la prise de contact, ainsi qu’a l’affinement de votre demande. Au cours de celle-ci nous établirons un plan d’action, avec des objectifs concrets et mesurables. Vous pourrez ainsi mieux vous rendre compte de ce qu’est le coaching, et du nouvel élan que ses outils sont en mesure d’insuffler à votre vie !
La colère est une émotion primaire souvent considérée comme négative. Chacun d’entre nous l’appréhende, mais nous ne l’exprimons pas de la même façon. Cette connotation négative peut s’expliquer par la confusion colère/agressivité. En effet, on réalise souvent un amalgame entre ces deux notions, et pourtant ce n’est pas aussi simple qu’il y parait ! La colère est une émotion, l’agressivité relève de l’ordre de la pulsion et est issue d’un besoin de revendiquer sa puissance. L’agressivité est stérile et nous parle souvent de notre rapport à nous-même, tandis qu’une saine colère est utile à notre survivance symbolique, car elle nous permet de défendre notre intégrité physique et psychique. Manifester sa colère, de manière ponctuelle et justifiée selon le contexte, c’est donc avoir conscience de soi et de ses besoins. C’est également une pulsion vitale, que l’on retrouve notamment chez le nourrisson, pour qui manifester sa colère est indispensable pour faire entendre ses besoins vitaux. C’est lorsqu’elle sort de ce contexte qu’elle devient préjudiciable à notre qualité de vie.
D’autre part, il est une dimension de la colère que l’on ignore souvent : c’est que celle-ci est un signal à notre intention ! Et il convient d’en prendre compte pour justement ne pas se retrouver en proie à de émotions qui nous dépassent car elles n’ont pas été au préalable intégrées et « digérées ». Très peu d’entre nous aiment ressentir de la colère, être totalement engloutis par sa puissance, ou perdre le contrôle de soi-même en public, c’est pourquoi nous ne nous appesantissons pas sur cette émotion. Il nous serait pourtant bien plus profitable de réfléchir à son « pourquoi » et son « comment », plutôt que de la refouler ou de la nier.
De fait, une fois son origine et ses déclencheurs mis en évidence, nous pouvons la dompter et adopter de nouveaux schémas de fonctionnement.
Toutes les émotions de base ont été expérimentées et absorbées au cours de notre enfance. Ainsi, de nombreux adultes sont en capacité de les exprimer d’une manière qui sera validée par leur entourage et la société au sens large. Cependant, pour d’autres, en fonction de divers facteurs (évènements de vie, éducation…) les émotions de l’enfant qu’ils ont été furent plus ou moins niées. On sait aujourd’hui qu’un enfant déconnecté de ses émotions primaires, ne sait pas, une fois devenu adulte, exprimer ses ressentis de manière posée. C’est dans ce cas de figure qu’il ne sera plus en contrôle de ses émotions, et notamment de sa colère.
Une colère envahissante, qui porte préjudice au sujet qui l’éprouve, s’exprimera sur un de ces différents modes, classés selon leur intensité externe :
– La colère enfouie : elle est éprouvée par les sujets qui ne sortent jamais de leurs gonds, tapie au fond d’eux, elle attend son heure.
– La colère intériorisée : le sujet la ressent mais ne sait pas la libérer, l’extérioriser. Cela peut être la cause, ou un facteur aggravant, de maladie d’origine psychosomatiques.
– La colère déviée : le sujet libère sa colère sans difficulté, mais pas en direction du bon destinataire. Il déplace l’objet de sa colère, faisant un transfert. Sa colère ne s’éteint donc jamais.
– La colère démesurée : ici, le sujet est la proie d’une colère profonde, excessive, qui semble vu de l’extérieur être totalement aberrante et disproportionnée dans le contexte donné. Elle peut mener à des actes de violence.
Gérer sa colère, si l’on n’a pu l’apprendre dans son enfance, est un travail de longue haleine qu’il est ardu d’accomplir seul. Le coaching sera un accompagnement salutaire sur le chemin de cet objectif. En effet, à travers une réflexion, des exercices, des mises en situations, je mettrai à votre disposition les outils nécessaires pour :
– Déterminer l’origine de votre colère,
– Cerner ses déclencheurs,
– Vous apprendre à l’exprimer à bon escient,
– Puis à la canaliser de manière qu’elle n’impacte plus votre bien-être et votre relations interpersonnelles
En sus de mes cursus de psychopraticienne en thérapie de couple et de coach en développement personnel, où de nombreuses notions bien spécifiques m’ont été enseignées, il me tient à cœur d’actualiser constamment mes connaissances, notamment en m’abreuvant de lectures sur le thème de la psychologie et du développement personnel. Ainsi, je découvre régulièrement de nouvelles techniques que je peux travailler avec mes clients, et laisse également les mots des auteurs s’imprimer en moi, pour m’aider à vous aider.
C’est justement au détour d’une de ces lectures que je suis tombée en arrêt sur ces mots, qui reflètent selon mon expérience une réalité puissante de la vie d’un couple, souvent ignorée. Pourtant, si elle était prise en compte, elle aurait le pouvoir d’apaiser bien des crises !
« Nous sommes le couple parfait. Nous ne sommes juste pas dans la situation parfaite. »
Une phrase banale, en apparence. Quelques mots au sens simple, dans un langage usuel.
Cependant, ils sont l’essence de la vie d’un couple, sa genèse, et malheureusement signent souvent sa fin.
En effet, au départ, un couple est la belle rencontre de deux personnes éprouvant une attirance réciproque, sur un terrain physique, intellectuel et émotionnel. Mais c’est aussi celle, plus profonde, de deux inconscients qui se choisissent. Parce que leurs désirs, leurs traumas, leurs failles se répondent et se complètent : l’un se nourrit donc de l’autre. Si cet équilibre est optimal, le couple fonctionnera, et la belle histoire se déroulera sur de longues années.
Néanmoins, la vie nous entrainant en de curieuses contrées, notre identité profonde évolue au gré des flots. C’est pourquoi le doux accord constitué de deux entités bien distinctes peut se trouver fortement mis à mal.
Prenons un exemple, qui illustre clairement un dysfonctionnement classique nécessitant des ajustements importants : le glissement des rôles dans le couple “sauveur/victime”.
Lorsque l’un des deux partenaires se place dans une attitude de « sauveur », toujours prêt à réparer les traumas de l’autre et à combler ses manques, il s’inscrira certainement dans une quête inconsciente d’un partenaire de vie en position de faiblesse. Ce dernier aura lui-même besoin de vivre ce type de relation pour s’épanouir, y trouvant son compte : les deux parties sont comblées, la romance peut se vivre paisiblement.
Si les partenaires changent au même rythme et tendent au même but, on peut penser que le couple perdurera. Mais si l’un des membres du couple endosse un nouveau rôle (le “sauveur” voulant être à son tour épaulé, guidé, ou la “victime” soudain en recherche d’autonomie), son harmonie fondamentale va clairement être mise à mal.
C’est ici que le coaching de couple prend tout son sens. En effet, dans l’espace de communication créé entre le coach
et le couple, les mouvements inconscients de celui-ci peuvent être explorés. Les mécanismes cachés à l’œuvre dans le couple sont dévoilés, et permettent des prises de conscience des partenaires. La parole se libère, et la situation actuellement « imparfaite » de ce couple autrefois « parfait » peut se débloquer !
Selon la demande du couple, leur envie de s’impliquer dans une démarche thérapeutique, et l’avancée de leur réflexion personnelle, une à plusieurs séances seront indiquées pour sortir du schéma déséquilibré qui fausse leur rapport, et les empêche d’avancer dans la même direction.
Notre façon de traverser et d’occuper notre vie est induite par nos croyances, petites idées que l’on pourrait comparer à de tous petits ou alors de bien grands filtres s’interposant entre le monde réel et la perception que l’on en a. Nous fonctionnons à partir de croyances positives, mais également de croyances dites “limitantes”. Les connaitre, renforcer ses croyances positives et circonscrire ses croyances limitantes nous permet de réaliser notre potentiel et de faire évoluer notre vie vers le sens que l’on souhaite lui donner.
Pour illustrer mon propos, voici une liste de croyances (bien évidemment non exhaustive, puisqu’il y a autant de croyances que d’êtres. Mais certaines vous sembleront peut-être de veilles connaissances !)
Commençons par nos jolies croyances positives, qui nous portent tels de doux nuages de liberté, et peuvent se comparer à des qualités que l’on se reconnait : “je suis libre ; je suis loyal ; je suis un bon père ; je suis une bonne amie ; je suis à l’écoute de mon entourage ; je suis fiable ; je sais mettre une bonne ambiance partout où je passe…”
Passons maintenant aux croyances limitantes, qui volent au-dessus de notre esprit, et nous tirent vers le bas, sapant notre confiance et notre estime personnelle : ”je suis d’un naturel anxieux, je prévois toujours des catastrophes. Je suis trop dans l’anticipation, je me gâche mon plaisir. Je me sens incompris. J’aurai toujours beaucoup de mal à trouver une écoute à la hauteur de mes attentes. De toute façon, je n’ai jamais de chance. Je dis toujours le contraire de ce que je voulais dire. Je suis un râleur, c’est à prendre ou à laisser…”
Toutes ces croyances que l’on véhicule sur soi-même ont pris racine dans notre vécu, en premier lieu dans le terreau de la perception que nos parents, nos premiers repères, ont eu de nous, ou à tout le moins dans ce que notre inconscient en a retenu. Puis dans celles des différents cercles affectifs qui ont constitué notre vie : notre famille élargie, nos amis, nos collègues, nos amours…
Elles se sont forgées à coup de petites phrases (réconfortantes ou critiques), à partir de situations de vie. Elles ont toutes eu à moment donné une utilité. En effet, elles ont pu nous servir de base, de point de repère. Notamment en nous octroyant parfois un confort qui nous permettait de ne pas faire la démarche de nous remettre en question, dessinant une sorte de carte immuable de notre monde.
Il est en effet simple de se conformer à la croyance qui nous crie “ Mais non, tu as fait des études pour travailler dans la vente, qu’est-ce qui te fait croire qu’à plus de trente ans tu pourrais te réorienter dans l’artisanat ? Personne dans ta famille n’est dans cette branche et tu sais bien que tu as deux mains gauches !”. Mais plus difficile de la décloisonner, de laisser une voix s’exprimer, et de transformer cette croyance limitante en “Aujourd’hui, je me renseigne clairement sur mes possibilités de reconversion, d’un point de vue technique, mais aussi financier. Voyons de quels outils je dispose .”
Une partie de mon travail de coach en développement personnel est de vous amener, à partir de votre questionnement originel, en examinant l’objectif vers lequel vous voulez vous diriger, à établir, puis à bousculer toutes ces croyances qui vous enferment, ou qui correspondent à une image de vous appartenant au passé.
On peut ainsi établir un parallèle entre le travail de coaching et choisir de se délester de son esprit casanier : le confort du foyer est doux, mais ouvrir la porte à l’aventure permet de se dépasser et d’apprendre sur soi, de redéfinir la vision que l’on porte sur son être. Dépasser ses croyances, positives ou limitantes, c’est s’ouvrir à un nouveau champ des possibles.
Dans cet article, nous allons passer en revue dix idées reçues sur la thérapie et le coaching, que je nomme « les freins à la consultation ». Ces petites phrases, qu’elles soient énoncées par vous ou votre entourage, nous y recourons dès que l’on évoque le sujet sensible du mieux-être. Elles sont généralement mises en avant telles des arguments incontournables par nombre de personnes souhaitant consulter mais n’osant pas se lancer ; ou encore par celles qui savent qu’elles en tireraient bénéfice mais pour qui la démarche n’est pas habituelle.
L’acte de consulter, c’est se dire « Oui, je le perçois, quelque chose dans ma vie ne fonctionne pas. Mais j’en ai maintenant conscience, et je choisi de me donner les moyens de changer cela. » Alors, qu’est-ce qui nous retient de nous se lancer dans cette démarche positive ?
– « Que va penser mon entourage ? »
Tout d’abord, dites-moi, est-ce votre entourage qui vit votre vie ? Est-ce lui qui donne le ton et la couleur de votre existence ? Est-ce si important de se soucier du regard des autres quand on est en souffrance ? Etes-vous seulement sûr que jugement il y aura, n’extrapolez-vous pas ? Si tous ces questionnements vous retiennent de consulter, s’ils s’imposent à vous avant chaque choix de vie, si cela est ancré dans votre fonctionnement, et bien, cela mérite justement d’être creusé !
Si ce n’est pas le cas, ne serait-ce pas alors la première excuse venue à votre conscience pour ne pas entreprendre ce voyage, ne pas vous autoriser à aller mieux ? Chercher à éviter un changement que l’on redoute ? Car parfois, aller mal est comme se blottir dans une couverture chaude et douillette : si je vais mal, pourquoi prendrais-je le risque d’aller à la rencontre de l’inconnu et d’élargir mon horizon ? Si je vais mal, on ne m’embête pas. Si je vais mal, je reste confiné dans un rôle que j’ai joué une grande partie de ma vie, parce qu’il m’a été assigné ou que j’en tire plus de bénéfices que d’inconfort.
Il est parfois compliqué de se rendre compte de cela, et d’admettre qu’une partie de nous se prélasse dans notre anxiété, nos angoisses, nos doutes. Mais se connaitre soi-même implique d’apprivoiser toutes nos ambivalences, et de nous aimer comme nous sommes. Ainsi, nous pourrons accéder à notre potentiel. N’hésitez-pas à faire face, de manière progressive, à vos peurs et vos manquements. La thérapie vous y aidera.
– « J’ai peur de découvrir d’autres problèmes que je ne soupçonnais pas, et de ne pas pouvoir m’en sortir. «
L’ouverture de la boîte de Pandore est un questionnement classique chez quiconque souhaite entreprendre un travail sur lui-même. Cette réflexion peut sembler rationnelle de prime abord. Cependant, elle est en réalité l’expression d’une peur de l’inconnu et d’un manque de connaissance de soi-même. En entreprenant un travail thérapeutique, vous allez justement partir à la rencontre de ce que vous avez de plus précieux : vous-même, votre inconscient, vos schémas de fonctionnement ! En thérapie ou en coaching, on ne découvre pas « des problèmes supplémentaires », on se fait le cadeau d’acquérir des outils, de prendre conscience de nos ressources pour trouver des solutions à notre mal-être.
– « Franchement, ça rime à quoi de perdre ton temps juste pour parler à un type qui ne va même pas te répondre ? »
Celle-ci est une de mes préférées !
Selon sa formation, et la manière dont il choisit d’exercer son métier, le praticien peut être plus ou moins interventionniste. Attention, ce terme ne veut pas dire qu’il va réfléchir à votre place, ou vous influencer en quoi que ce soit. Le thérapeute/coach est neutre. C’est simplement qu’il peut privilégier des entretiens où l’écoute et un silence savamment dosé seront rois, ou au contraire fonctionnera sur une base d’échanges. Ma vision de ma profession m’incite à m’adapter aux souhaits de mes consultants. Je peux proposer un coaching très concret, avec des échanges, des questionnaires, des tests psychologiques et des exercices si le consultant y est réceptif. Mais je peux également laisser mon consultant dérouler le flot de sa pensée pour libérer sa parole.
– « Je suis trop vieux. »
Qui décide que l’on est trop vieux ? Et même si vous avez ce sentiment, trop vieux ou pas, vous êtes malheureux. Asséner cette petite phrase, c’est se refuser l’évolution, c’est arrêter de profiter de la vie et renoncer. Nous ne sommes jamais trop vieux, surtout en ce qui concerne notre esprit, notre bien-être et notre qualité de vie.
– « Ce sont des charlatans. »
Le thérapeute ou le coach exercent un vrai métier, ils ont fait des études engageant plusieurs années de leurs vies en ce sens, et continuent à se former tout au long de leurs carrières. Si vous avez cette sensation lors d’une prise de contact, ou au cours d’une consultation, renseignez-vous sur la formation du praticien, ses diplômes et certifications. Vous pouvez-même demander à les voir, c’est votre droit le plus absolu. Vous pouvez également le questionner sur sa supervision actuelle (nos métiers demandent de l’engagement, être nous-même suivis de manière régulière est une nécessité absolue.) Si jamais le praticien est fuyant, répond de manière peu claire, ou refuse, cela doit vous interpeller : peut-être êtes-vous en face d’un imposteur. Comme dans toute profession, cela arrive, et il vous faut bien évidemment ne pas recourir à son expertise !
– « La thérapie de couple, c’est réservé aux couples » / « si mon partenaire ne veut pas consulter, je ne peux pas le faire » :
C’est pour éviter ces deux confusions, très répandues et compréhensibles du fait de l’intitulé de ma profession, que je propose une thérapie « autour » du couple. En effet, contrairement à l’idée reçue que l’on doit obligatoirement consulter à deux, les séances peuvent tout à fait être individuelles. Devrais-je réellement refuser l’accès à mes consultations aux personnes célibataires ? Ou à une personne en couple, dont le conjoint s’oppose à la démarche en ce qui le concerne, mais entend le besoin de sa moitié ? Vous pouvez vivre un moment de célibat et vous rendre compte que vous êtes dans la répétition d’un scénario amoureux qui vous mène à l’échec. Vous pouvez également avoir besoin de faire le point sur vos schémas amoureux à la suite d’une rupture ou un divorce. Il y a autant de cas de figures que d’êtres humains, et je souhaite prendre en compte dans ma pratique toute personne qui désire s’engager pour son bien-être !
– « Je vais être mal à l’aise, je ne me vois pas pousser la porte d’un cabinet » :
Consulter demande du courage. Initier cette démarche prouve que vous souhaitez comprendre l’origine de votre mal-être et trouver des solutions pour le laisser derrière vous. Pour vous rendre les choses plus faciles, j’ai choisi de fonctionner sur un autre modèle que selon le schéma traditionnel du cabinet. Concrètement, nos entretiens peuvent de dérouler sous différentes formes, afin que vous vous sentiez libre d’adopter celle qui vous correspond le mieux à cet instant de votre vie :
– À votre domicile, dans un cadre familier où vous possédez des repères, pour vous permettre de vous sentir détendu, et de faciliter nos échanges.
– Par téléphone, visioconférences. Ceci dans le but de vous permettre de concilier l’organisation de votre vie personnelle, de votre vie familiale, et vos journées de travail chargées avec la poursuite de vos objectifs bien-être. De même, cela vous permettra de recourir à mes services selon vos besoins et vos envies, et non de vous limiter à choisir un thérapeute simplement parce qu’il est proche de vous géographiquement.
– « Cela prend du temps »
A cela, je donnerai une réponse qui n’est en pas une : oui, et non.
Oui : si vous vous engagez dans un travail en profondeur, notamment en psychanalyse ou thérapie classique, et que vous souhaitez parcourir du chemin, vous pouvez vous engager pour plusieurs années. Attention, la fréquence des séances est à réfléchir avec votre thérapeute. Vous pouvez être très en demande au début de votre thérapie, puis passer à ce que je nomme de « l’entretien » : une à quatre séances annuelles. Vous prendrez une heure pour vous, un peu comme on s’octroie une sortie agréable pour s’aérer et recharger ses batteries.
Non : en coaching, nous visons à l’autonomie du consultant. Ainsi, il est par essence de brève durée. Néanmoins, si le coaché le souhaite, nous pouvons établir un fonctionnement calendaire. Tout dépend de la demande initiale, et de son évolution.
– « Je ne me sens pas à l’aise avec mon thérapeute. »
Choisir son thérapeute demande de questionner au préalable ses besoins. Si l’on aime l’échange, la psychanalyse n’est peut-être pas le meilleur biais pour aller à la rencontre de soi. Au contraire, si l’on est réceptif au langage, à la notion d’inconscient et de rêves, nous serons alors comblés par ce type de thérapie. Vous pouvez-faire fonctionner vos relations pour avoir de bonnes adresses. Même si consulter est parfois quelque chose que l’on préfère garder pour soi, votre famille, vos amis ou collègues pourront peut-être vous orienter. En revanche, n’oubliez pas : même si ce praticien est compétent et qu’il a parfaitement su écouter votre meilleure amie, si vous n’êtes pas à l’aise avec lui, vous ne pourrez tirer le meilleur parti de votre travail thérapeutique. N’hésitez pas à faire des points réguliers avec vous-même pour savoir comment évolue votre transfert, et si vous êtes toujours en phase avec l’approche proposée.
– « C’est cher ».
Consulter a un coût, comme tout recours à un service. Cet argument est pour moi le plus recevable dans le sens que nous sommes tous égaux devant le mal-être et notre besoin de l’apaiser, mais que nous ne possédons pas les mêmes moyens financiers. J’ai donc choisi volontairement de proposer des tarifs bas pour que ce frein se lève de lui-même. Il est également à noter que vous ne devez jamais être gêné d’évoquer le sujet du paiement avec votre praticien : il est important que vous vous sentiez libre de lui dire que vous aimeriez le voir plus régulièrement, mais qu’en ce moment, vos finances ne le permettent pas. Vous êtes dans une alliance thérapeutique qui repose sur la confiance. Sentez-vous libre d’aborder cette question !
Le développement personnel : un terme générique et fourre-tout ? Des mots vides de sens mais au concept marketing impactant ?
Pour vous aider à y voir plus clair, je souhaitais vous offrir ma définition du développement personnel, et vous présenter la manière dont mon métier s’y inscrit, notamment en vous présentant les différentes techniques auxquelles j’ai recours dans ma pratique.
Le champ d’action que recouvre ces deux termes est en quelque sorte à l’image de l’être humain, réellement infini. Il comprend la connexion à son moi profond, la connaissance de soi, l’accès à ses ressources et potentiels, la réalisation de ses aspirations, la prise de conscience de ses axes d’amélioration, la gestion de ses émotions….
Selon moi, ce que l’on nomme « développement personnel » est donc un vaste ensemble de courants de pensées et de techniques tendant toutes au même but : prendre soin de soi.
La conceptualisation de cette notion est relativement récente, même si l’on peut en situer les prémices dès 1920, avec les travaux de Carl Jung, Alfred Adler ou encore la fameuse Méthode Coué. Elle a pris un nouvel essor avec la psychologie humaniste, dans les années 50, et ne cesse depuis de s’enrichir de nouvelles écoles.
Nous sommes nombreux, sans le savoir, qui nous inscrivons dans cette démarche ! En effet, le recours aux méthodes du développement personnel commence lorsque vous vous intéressez à votre bonne santé psychologique, et cherchez, par vos lectures, ou encore en sollicitant les services de praticiens du bien-être, à améliorer votre qualité de vie.
Cette approche peut s’initier par curiosité intellectuelle, pour apporter un petit supplément d’âme à a sa vie. Mais elle peut également débuter dans l’urgence, lorsque l’on se trouve en proie à un puissant mal-être qui nous pousse à nous interroger sur la pertinence des chemins où nous évoluions jusqu’ici.
Classiquement, un travail sur soi en développement personnel se construit sur ces trois axes :
– Analyse/ Amélioration de sa relation à l’autre :
Ici, il s’agit de prendre conscience de ses schémas de fonctionnement, et plus particulièrement de notre propension à nourrir ou altérer nos relations avec notre entourage. Voici certains thèmes cruciaux : est-on dans la répétition (des relations amoureuses, des situations) ? Vivons-nous des relations symétriques ou alors souffrons-nous de déséquilibres qui faussent nos rapports ? Nous enfermons-nous dans les attentes d’autrui, et jouons-nous un rôle qui nous a été assigné, au risque de se perdre, notamment dans la sphère familiale ?
– Analyse / Amélioration de la relation à soi :
La plus grande rencontre de votre vie, c’est en vous découvrant consciemment que vous la ferez ! Et pourtant, nous ne sommes pas, tant s’en faut, notre meilleur soutien. Souvent, notre connaissance de nous-même est biaisée, voire tronquée. Beaucoup confondent narcissisme avec saine revendication de ses besoins et points forts. Connaitre ses axes d’améliorations sans y remédier n’est pas faire preuve d’humilité, mais nous pousse à passer à côté d’un grand réservoir de potentiel. Bref, ne pas avoir une connaissance approfondie de l’unique personne avec qui vous êtes certain de voyager toute votre vie, c’est-à-dire vous, est comparable à se rendre à Disneyland en choisissant de s’arrêter gaiement devant les guichets du parc sans prendre de billet pour y entrer.
– Analyse/ Impact de son histoire personnelle :
Nous pouvons apprendre à tirer parti de notre histoire familiale, et des évènements traumatiques qui ont jalonné notre existence. En tirer le plus grand sens nous permettra d’avancer et ne plus être enfermé dans la stagnation. De ne pas rejouer les mêmes airs de l’opéra familial, qui sans cela nous guideront sans cesse vers le même ressenti d’échec.
Après ce tour d’horizon de ma vision du développement personnel, examinons maintenant les quelques principaux outils à ma disposition dans ma pratique. Je serai relativement brève, puisque je pense consacrer un article à chacune de ces techniques que j’utilise régulièrement, selon les besoins de mes clients.
– L’Analyse Transactionnelle (AT) : Elle se base sur le postulat que la nature humaine est positive, capable de faire des choix et s’y tenir. Son concept fondateur est celui des 3 états du moi, qui prennent naissance dans notre enfance pour constituer la structure de toute personnalité : le Parent, l’Adulte et l’Enfant. Ce qui se passe dans nos rapports aux autres et dans nos vies est fonction de l’état du moi à partir duquel nous agissons dans une situation donnée. Ainsi, recourir à L’AT est utile pour comprendre comment une personne s’insérera au sein d’un groupe, ou comment sa personnalité s’est construite. Le fait de percevoir notre mode de communication nous aidera également à comprendre et à remédier aux dysfonctionnements de nos relations.
– La PNL (programmation neurolinguistique) : c’est un ensemble de techniques de communication, qui visent à la transformation de soi. Elles s’intéressent à nos réactions plutôt qu’aux origines de nos comportements. La PNL vise à l’amélioration de l’autonomie, du dépassement de soi, de la qualité relationnelle dont nous sommes aptes à faire preuve. Elle nous apprend à développer des comportements de réussite en mobilisant nos ressources.
– La Psychologie positive : c’est une discipline récente qui n’existe que depuis une vingtaine d’année. Elle met l’accent sur la façon dont les gens sont heureux, optimistes et ressentent un bien-être général dans tous les domaines de la vie. Son objectif est de développer la capacité à aimer et à être aimé, nous permettant de donner du sens à nos actions, de nous sentir responsable de ce que l’on peut changer, et d’être résilient face à ce qui est de l’ordre de l’inévitable. Elle encourage l’épanouissement personnel à travers le développement de toutes nos potentialités.
– Techniques de communication : écoute active, CNV, gestion de crise.
– La Psychogénéalogie : c’est une pratique développée dans les années 1970 selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d’un individu conditionnent ses failles, troubles psychologiques, voire ses maladies. Elle s’est fondée sur ses propres observations et aussi sur des concepts issus de la psychanalyse et de la psychologie.
– Le Cri Primal : ce concept, développé par un psychanalyste américain, fait partie d’une action thérapeutique qui permet d’éliminer l’angoisse inhérente à la condition humaine.
– Tests de personnalité : échelle de Rosenberg, Questionnaire de Sheldon et Stevens, test de l’Arbre…
– L ’ACT (Acceptation and Commitment Therapy) : c’est une thérapie issue d’une réflexion et d’une recherche scientifique, faisant partie de la dernière vague des Thérapies Cognitives et Comportementales. Elle consiste à changer la façon dont nous percevons nos émotions et pensées, en proposant une manière différente et plus flexible d’interagir avec son expérience intérieure. Au lieu de lutter contre notre passé et ses évènements traumatiques, l’ACT préconise d’apprendre progressivement à en tirer une nouvelle énergie pour s’engager dans des actions positives.
Un couple : deux personnes qui se sont choisies et partagent leur quotidien. Ceci peut être une définition de ce qu’est un couple, parmi tant d’autres. En effet, il y a autant de visions de cette notion que d’individus sur terre. Nous avons tous un idéal ancré en nous : de ce que doit être notre partenaire, de la manière dont il doit se comporter pour nous séduire, puis pour entretenir notre relation. Cet idéal a grandi en même temps que nous, prenant naissance dans notre vécu, s’enrichissant au fur et à mesure de l’écriture de notre légende personnelle, en réaction aux modèles que nous avons croisés.
Une fois le choc amoureux de la rencontre passé, la découverte de nos deux univers amorcée, lorsque nous décidons de devenir un couple, nous emmenons en dot six sacs :
– Mon passé,
– Mes attentes
– Ma personnalité
– Le passé de notre partenaire
– Ses attentes
– Sa personnalité
Et nous devons ranger harmonieusement ces six sacs dans une vaste armoire que nous nommons « réalité » ! Ainsi, les occasions générant frictions, mauvaise compréhension, tensions et autres désagréments sont légion tout au long d’une vie de couple.
C’est pourquoi, certains prérequis sont indispensables au bon fonctionnement et à l’harmonie de votre binôme.
– L’amour : c’est lui qui vous a réuni. C’est lui qui vous incite à offrir le meilleur de vous-même mais aussi à partager vos fragilités avec votre partenaire. Ne jamais oublier qu’il est la base, l’ingrédient suprême et incontournable, du lien merveilleux qui vous lie à cet autre être humain. Même s’il ne peut à lui seul aplanir toutes les difficultés, il reste le moteur de votre vie de couple.
– La communication : selon moi, ce prérequis est presque aussi fondamental que l’amour. En effet, sans communication, ou en proie à une communication altérée, le couple étouffe, et meurt. Comment réussir à nouer un dialogue intime qui prenne en compte les deux aptitudes à s’exprimer ou à partager leur ressenti de deux personnalités différentes ? C’est là un travail de chaque instant.
– Le respect des demandes de votre partenaire : ce qui est un détail pour vous peut être une montagne pour votre conjoint. Sachez tenir compte de ses besoins, d’autant plus s’il les formule expressément.
– Le respect de son individualité : nous sommes tous dans une recherche de fusion avec l’être aimé. Celle-ci nous ramène au lien tout puissant de dépendance et d’amour inconditionnel que nous avons expérimenté nourrisson avec un référent (mère, père…). Ce sentiment essentiel et grisant est pourtant illusoire. Comme le tout jeune enfant apprend à se différencier de son adulte référent, vous devez accepter que votre couple, aussi harmonieux soit-il, ne sera pas la réédition de ce lien. Votre conjoint n’est pas un autre vous-même. Vous vous aimez, vous savez être là l’un pour l’autre, mais vous êtes deux entités qui peuvent au contraire s’enrichir de leurs différences (que ce soit des différences culturelles, émotionnelles, de gestion du quotidien…). Le couple est une aventure, sortez donc de votre zone de confort
– Vos valeurs communes : vous arrivez tous deux dans une relation avec vos propres valeurs. Il est important de bien identifier celles de votre conjoint pour voir comment elles pourront cohabiter les unes avec les autres, et contribuer à créer ce que je nomme « votre référentiel ». Celui -ci regroupe votre code moral, vos souhaits éducatifs, vos envies de transmissions… L’établissement, ainsi que la réactualisation régulière, de ce référentiel vous évitera bien des tensions !
– La liberté : celle d’être vous-même, et donc d’accepter par essence que vous comme votre conjoint allez évoluer tout au long de votre parcours commun. Nous sommes des êtres d’émotions, la vie nous façonne, nous sommes en perpétuelle mutation intérieure. Vous serez certainement une autre version de vous à 45 ans, qu’à 25 ; après un deuil, ou des maternités. Vous devez intégrer cet état de fait, et l’appliquer de la même manière à votre partenaire. Ainsi, vous serez en capacité d’anticiper positivement ces évolutions, et ne serez pas être perturbé lorsqu’elles surviendront. Vous serez simplement heureux de rencontrer cette nouvelle facette la personne que vous chérissez déjà depuis de longues années.
Ces six prérequis sont d’ordre général, il est évidemment possible d’en ajouter d’autres en fonction de votre histoire de couple.
Le principal est de ne jamais oublier qu’une vie amoureuse épanouie demande de l’amour, des bases, des ajustements, et de la communication. Mon travail en thérapie sera de vous accompagner sur ce chemin, et de vous aider à les établir, les clarifier, les actualiser. Je serai le pont entre vous deux, la facilitatrice de votre dialogue rompu.
La thématique de la communication pourrait emplir des bibliothèques entières tant elle est fondamentale pour l’être humain, sa vie quotidienne, son bien-être. C’est pourquoi, j’ai choisi de le traiter sous un angle déterminé dans cet article et de l’aborder du point de vue du coach en développement personnel que je suis.
Dans quel cas devons-nous améliorer notre communication pour être mieux écouté ? Et quels sont les outils dont nous disposons pour améliorer notre potentiel à communiquer avec efficacité ?
Les bienfaits que l’on goute lorsque l’on se sent écouté sont immenses. Grâce à cela, nous nous inscrivons dans un groupe. Nous approfondissons nos relations. Nous tissons de nouveaux liens. Être entendu conforte notre sentiment de légitimité. Cela nourri notre estime, trésor fragile dont il faut prendre le plus grand soin. Nous mésestimons trop souvent les apports essentiels de l’échange. Je fais ici référence à un échange constructif, posé, et non à une transmission d’information rapide dont on oubliera bientôt tout ou partie.
Et pourtant, lorsque nous venons au monde, la satisfaction de ce besoin est essentielle à notre survie. C’est ainsi qu’un nouveau-né sait instinctivement capter l’attention de ses parents et signifier ses attentes en pleurant. Ensuite, les compétences intellectuelles s’affinent, et vient la parole. Le bébé acquiert de nouvelles aptitudes au niveau du langage : c’est une période de mobilisation intense, où il apprend à rentrer en interaction, souvent par mimétisme, avec ses parents mais aussi son cercle proche. Son horizon s’élargit, il est ainsi face à la nécessité de se faire comprendre du plus grand nombre pour évoluer et satisfaire d’autres demandes.
Plus nous avançons au cours de notre vie, plus nos compétences langagières se transforment et se font plus complètes. Elles suivent notre cheminement psychologique, s’adaptant à notre mode de vie. Cependant, si nous parlons tous chaque jour, et échangeons avec de nombreuses interlocuteurs, force est de constater que tous nos échanges n’ont pas la même qualité. Parfois nous nous heurtons à des murs. Ou alors, nous éprouvons le ressenti qu’en dépit de la limpidité de notre message, ce dernier a pourtant été mal perçu.
De fait, avons-nous été aussi intelligible que nous le pensions ? Cette clarté n’est-elle pas toute relative, pour ne pas dire complètement subjective ?
Si la communication dans sa globalité est un motif récurrent de consultation, l’écoute l’est encore plus, que cela soit en thérapie autour du couple qu’en coaching. En effet, un couple dont l’un des deux membres, voire les deux, ne sait pas écouter l’autre, va inéluctablement arriver dans une impasse. On ne nourrit pas l’amour dans le silence et l’incompréhension.
Lorsque l’on n’arrive pas à se faire entendre par notre famille, notre hiérarchie, nos amis… On se sent pris dans une spirale qui nous dépasse. En général, il nous faut du temps pour percevoir le décalage entre ce que l’on a dit et ce que notre interlocuteur en a retenu. On pense que c’était une exception, que le destinataire de notre message avait la tête ailleurs. Parfois, c’est effectivement le cas. En effet, écouter est un art ; et si nous ne sommes pas entièrement disponibles et ancrés dans l’instant présent, on peut passer à côté de certains éléments.
Mais lorsque l’exception devient règle, que l’écoute dont on espérait bénéficier est absente ou minorée, il est temps de s’interroger.
Tout d’abord, il convient de collecter quelques données :
– Est-ce que cela se reproduit toujours avec le même interlocuteur ? Si cela est le cas, est-ce que ce manque d’écoute est relatif à un sujet récurrent ou à une thématique bien précise ?
– Choisit-on le bon moment pour avoir une conversation qui revêt à nos yeux de l’importance ? De fait, nos journées sont souvent bousculées et se réserver de moments d’échanges privilégiés relève du tour de force, nous sommes donc tentés d’aborder les sujets quand l’occasion se présente, et pas forcément quand nous serons le plus à même de créer une atmosphère propre à susciter une écoute active.
– Est-ce que ce problème ne serait-il pas d’un ordre plus général : après réflexion, n’aurais-je pas souvent l’impression que mon entourage ne me prête pas l’oreille attentive que je suis en droit d’attendre de lui ?
– Est-ce que mes amis sont disponibles, et réceptifs ? Ont-ils envie de prendre une part active à ma vie intérieure ? Ou bien sont-ce plutôt des personnes qui préfèrent partager des moments de vie pour se créer des souvenirs plutôt qu’être dans le domaine de l’introspection ?
– Ai-je bien ciblé la qualité d’écoute de mon interlocuteur ? En effet, se confier systématiquement à une personne, ou même simplement vouloir échanger des points de vue avec un destinataire qui n’est pas dans la même optique, ou que cela n’intéresse tout bonnement pas, ne traduit-il pas le fait que je ne prête pas moi-même attention à la réalité de l’Autre ?
– Ai-je l’habitude de parler de moi, ou est-ce que je laisse mes différents interlocuteurs occuper tout l’espace de communication au sein de notre relation ? Si c’est le cas, ils ne s’attendent pas à ce que vous éprouviez le besoin que l’on vous écoute, et seront réellement surpris le jour où vous leur énoncerez qu’ils ne vous prêtent pas une oreille suffisamment attentive.
– Nos besoins divergent d’un individu à l’autre : ainsi, ce que l’un jugera comme une attention tout à fait correcte apportée à son discours, sera perçue par un autre comme un manque intolérable d’intérêt.
Car, oui, clamons-le sans détour : si l’on communique, si l’on souhaite que l’on nous écoute, c’est que nous souhaitons être pris en compte ! Nous attendons une réaction, voire une action, de notre interlocuteur.
Alors, comment arriver à capter son attention, et à créer une écoute de qualité, qui rendra possible un échange constructif ?
Deux beaux outils (parmi bien d’autres), que nous pourrons travailler en séance, sont à parfait pour débloquer notre problématique : le Cinquième accord toltèque et le VAKOG.
– Le Cinquième Accord Toltèque : « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter ». Je l’avoue, je me retrouve fortement, comme des centaines de milliers d’êtres humains, dans la philosophie de vie de Don Miguel Ruiz. Ici, cet auteur nous interpelle sur le fait que nous ne devons pas nous fier aveuglément aux mots prononcés, mais plus que tout, nous devons les laisser nous traverser vraiment. Sans tomber dans le jugement de valeur, sans nécessité d’apporter une réponse immédiate. Sans leur donner un sens ou prêter ou intention qui n’existe que pour nous. Au contraire, nous devons apprendre à écouter ! Ecouter l’intention de notre interlocuteur. L’écouter pour percevoir le véritable message qu’il souhaite nous délivrer. Et lorsque nous serons capables de cette écoute, nous serons sensibles au fait de nous entourer dans la plus large mesure possible d’interlocuteurs qui en feront preuve à leur tour.
– Le VAKOG : quelle est donc cet acronyme barbare, qui nous évoque bien plus un viking qu’une formidable technique de communication qui nous vient de la PNL ? Ce concept, qui signifie « Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif » met en exergue que notre relation au monde se base nécessairement sur au moins l’un des cinq sens. Chacun d’entre nous possède un mode de communication bien spécifique, en ayant recours en priorité à un ou deux desdits sens. Cette technique nous apprend donc à reconnaitre notre ou nos canaux de communication privilégiés, et à faire de même chez nos interlocuteurs. Ainsi, notre message sera délivré de manière à interpeller dans l’immédiat l’attention de notre locuteur, mais surtout à la retenir au plus haut point. Nos chances d’être entendu seront de ce fait maximisées.
La communication, l’écoute, sont la clef de voûte de toute relation. Si jamais vous êtes en butte à une problématique qui s’y rapporte, le coaching peut vous aider à débloquer votre potentiel, et à optimiser votre quotidien !
La blemmophobie : un terme peu usuel qui fait référence à une phobie pourtant courante, appartenant à la classe des phobies sociales. La personne qui en est victime ressent une peur intense, qu’elle ne peut rationnaliser, du regard des autres. Ici, nous parlons bien d’une phobie : nous sommes donc face à une situation invalidante, génératrice de comportements d’évitement et de grande détresse psychologique ; souvent mal vécue, minorée, ou raillée par les proches de la personne qui en est atteinte.
Un sujet blemmophobe a avant tout peur de se ridiculiser, de s’exposer, d’être jugé, de se mettre en avant dans des situations à caractère social. Ainsi, il évitera de prendre part à tout évènement qui sort de son cadre de référence, ou bien s’y préparera de manière excessive, anticipant tous les cas de figure. De ce fait, il se refusera toute spontanéité, restant dans le contrôle de son image et de la situation, et traversa moults évènements de vie bridé par le joug de l’angoisse. Sa qualité de vie s’en trouvera fortement impactée, d’autant plus le sujet phobique est complètement au fait de l’irrationnalité de celle-ci, mais ne trouve pas de schémas pour s’en extraire. Il subit donc la quadruple peine : le sentiment d’invalidité/d’échec causé par sa phobie ; les conséquences qu’elle engendre sur son quotidien ; sa colère de ne pouvoir la contrôler ; et les regards lourds d’incompréhension des tiers.
Les origines de la blemmophobies sont souvent en lien avec une carence de l’estime personnelle : peur de décevoir ; quête jamais assouvie d’approbation, de reconnaissance ou d’amour… Cependant, il y a autant de causes différentes que de personnes en souffrance. Une thérapie classique sera un formidable levier pour trouver la source du problème.
Pour se libérer de l’emprise de cette phobie invalidante, qui gâche réellement tout plaisir et coupe du monde et de ses interactions la personne atteinte, le coaching, de même que les thérapies brèves (notamment les TCC), est indiqué. N’étant pas psychologue mais coach, je vais m’intéresser au parcours ainsi qu’aux solutions proposées par un coaching adapté à ce type de problématique :
– Initier une démarche de coaching vous permettra tout naturellement de ne plus éviter de nommer la phobie dont vous souffrez. Notre société valorisant le bien-être, l’excellence, la compétitivité, il est douloureux de reconnaitre que l’on porte une faille en nous. Mais cette faille n’est pas nous. C’est juste une composante plus ou moins temporaire de notre personnalité, qui a une origine, des répercussions, et connaitra une fin. Entreprendre un coaching pour vaincre la blemmophobie, c’est s’envoyer un message fort : « Je ne me résume pas à mon angoisse, je me veux du bien. », et donc lui laisser de moins en moins de place aux commandes.
– Vous autoriser à vous rencontrer ! Souvent, on a peur du regard de l’autre car on ne s’appréhende pas bien soi-même : on ne connait pas ses atouts et l’on majore ses axes d’amélioration. Prendre de la distance avec ce regard faussé vous permettra de pacifier votre rapport à vous-même, et d’accepter de vous voir enfin autrement, sous un angle de vue positif.
– Intégrer que prêter aux autres des intentions ou des pensées vous desservira à tous coups. En effet, nous ne sommes pas l’Autre. Tant qu’il ne nous a pas fait explicitement part de son ressenti, on ne peut que supposer. Supposer n’est pas savoir, et nous entraine souvent vers la négativité.
– Vous aider à avancer par étapes. En effet, rien de sert de courir… Entreprendre des changements radicaux vous serait possible, mais pourrait vous demander tant de mobilisation psychologique que cela génèrerait fort certainement une régression. Prendre son temps dans le changement vous permettra au contraire de prendre conscience de la puissance et de vous assurer de la solidité de vos ressources internes.
On ne peut, et ne doit, pas plaire à tout le monde, sinon l’on ne plairait réellement à personne ! La seule personne dont l’approbation est indispensable à la bonne marche de votre vie, c’est vous. Apprendre à semer des graines d’amour pour vous-même, voilà l’essentiel de ce que sera notre action, et comme l’écrit si joliment Raoul Follereau : « Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira. »